Publié dans Politique

Excursion - Qui veut rééditer le 7 février 2009 ?

Publié le lundi, 01 février 2021


La situation politique à Madagascar connait actuellement un réchauffement. D’après les informations qui circulent depuis quelques semaines maintenant, le « Rodoben’ny Mpanohitra ho an’ny Demokrasia eto Madagasikara » et les ténors de l’émission de l’Opposition projettent de tenir une manifestation publique ce samedi. Un rassemblement populaire qui concentre l’attention de l’opinion politique. Officiellement, cette manifestation prendra la forme d’une excursion. Vraisemblablement donc, cette excursion se tiendra dans un lieu public. Pourtant, les organisateurs de l’évènement n’envisageraient aucunement d’effectuer les démarches légales au niveau des autorités. Le lieu pour la tenue de la manifestation reste un secret bien gardé. Il se murmure néanmoins que le lieu choisi ne sera pas éloigné du centre-ville. Un choix fait afin de pouvoir rallier facilement le centre de la Capitale ? En tout cas, un appel a été lancé aux auditeurs de l’émission citée supra ainsi qu’aux partisans de l’Opposition à venir massivement à cette manifestation. Des rumeurs indiquent également que des gros bras feraient partie des manifestants.
Face à cette excursion, les craintes pointent le bout de leur nez. La tenue de ce rassemblement la veille du 7 février, date commémorative de la tuerie d’Ambohitsorohitra, favorisent d’ailleurs les inquiétudes. Bon nombre des proches du pouvoir estiment d’ailleurs que le choix de la date n’est pas fortuit. Pour rappel, le 7 février 2009, le pouvoir Ravalomanana avait fait tirer sans sommation sur la foule sans défense devant le Palais d’Ambohitsorohitra, hors de la délimitation de la zone rouge. Une quarantaine de martyrs ainsi que des centaines de blessés ont versé leur sang durant ce funeste évènement. Pour revenir à la manifestation de ce samedi, au niveau des autorités, toutes les mesures seront prises pour éviter d’éventuels débordements. Les Forces de l’ordre seront mobilisées, affirment les responsables. Des échauffourées risquent de survenir. Pour des analystes de la vie politique dans le pays, l’Opposition serait tentée de provoquer le pouvoir de manière à favoriser le recours à la force.  En tout cas, il n’est pas dit que la population lasse de la vie difficile suite à la Covid-19 répond favorablement à cette manifestation.
La Rédaction


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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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